Jeudi 27 Juillet 2017

Forum économique tuniso-saoudien

M. Fadhel Abdelkéfi, ministre de l’Investissement et de la Coopération internationale et M. Majed Kasabi, ministre saoudien du Commerce et de l’investissement ont présidé le 27 juillet à Tunis, le Forum économique tuniso-saoudien qui s’est tenu en marge des travaux de la 35ème session de la commission mixte tuniso-saoudienne et dont l’objectif principal est de relancer la coopération entre les deux pays.

Dans son allocution d’ouverture, M. Fadhel Abdelkéfi a indiqué que les relations économiques entre les deux pays ne datent pas d’hier rappelant que le projet des Berges du lac financé, par un investisseur privé saoudien, est l’un des projets-phares entre la Tunisie et l’Arabie saoudite.

Prenant ensuite la parole lors de ce forum, M. Mohamed Kooli membre du bureau exécutif de l’UTICA et représentant de la partie tunisien au sein du Conseil d’affaires tuniso-saoudien, a fait savoir que les investisseurs saoudiens souhaitaient investir davantage en Tunisie ajoutant qu’il leur a été proposé d’investir dans les régions intérieures ainsi que dans le domaine de l’agriculture et de la santé.

Après avoir souhaiter que les saoudiens investissent en Tunisie au même rythme qu’en Asie et en Europe, M. Mohamed Kooli a présenté les possibilités offertes à la coopération tuniso-saoudiennes dans tous les domaines d'activités économiques. Il a appelé à l’établissement de programmes de coopération stratégique en dehors de la coopération traditionnelle « car nous avons besoin aujourd’hui de nouveaux espaces communs de coopération et nous avons besoin également d’explorer et de réaliser des investissements conjoints et d’aller ensemble sur des marchés nouveaux et prometteurs » a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, le plus grand danger auquel fait face le monde est le danger de l'extrémisme et du terrorisme a déclaré M. Kooli ajoutant que pour  faire face à ce fléau il est nécessaire, outre la mise en œuvre de solution sécuritaires, de développer les valeurs de tolérance et de modération et de lutter contre la pauvreté, la marginalisation et la privation subis par de larges segments des peuples arabes et islamiques  sans oublier qu’il est indispensable de créer de nouvelles opportunités d'emploi pour les jeunes et d’offrir une vie décente pour toutes les familles.
 
M. Kooli a conclu en affirmant qu’il y a de nombreux domaines qui  s’offrent à la coopération bilatérale telle que l'agriculture, les industries alimentaires, les composants automobiles et les technologies modernes de l'information et des communications, le secteur financier et le secteur du tourisme et des services en général.

Retour

0 Commentaire