Mardi 19 Decembre 2017

Septième congrès de l'Union régionale de l’Ariana: L’UTICA a essayé autant que possible d'améliorer le climat des affaires

L’Union Régionale de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat de l’Ariana a tenu, mardi 19 décembre 2017, son septième congrès avec pour slogan : «  l’UTICA, un partenaire pour relever les défis». 
 
A  l’ouverture du congrès, M. Moncef Ben Jomaa, président sortant de l'Union régionale de l’Ariana, a prononcé une allocution dans laquelle il a souhaité la bienvenue aux délégués du congrès et aux invités et remercié les responsables syndicaux de la région et tous ceux qui ont contribué aux activités du syndicat régional.
 
Lui succédant, Mme Ouided Bouchamaoui, a souligné que les congrès régionaux représentent une opportunité pour évaluer les activités des unions régionales, écouter les préoccupations des responsables des entreprises et des professionnels et connaitre leurs propositions pour surmonter les difficultés rencontrées par leurs entreprises.
 
Elle a souligné que la période écoulée a exacerbé les problèmes à tous les niveaux et a vu s’accroitre l'instabilité des lois et de l'administration à cause de la succession de nombreux gouvernements. Elle a ajouté que l’UTICA avait essayé autant que possible d'améliorer le climat des affaires, de détendre le climat social et de revitaliser l'économie, mais qu'elle n’a pas reçu de réponses de la part des autorités concernées ce qui s’est traduit par le ralentissement de certains dossiers économiques vitaux.

La présidente de l’UTICA a ensuite  passé en revue les différents indicateurs économiques qui reflètent la détérioration de la situation économique et a appelé toutes les forces nationales à être assez courageuses pour entreprendre les réformes nécessaires au pays avant que la situation ne s'aggrave davantage.
 
Elle a par ailleurs appelé à éloigner l’UTICA des rivalités politiques et à respecter les principes d’indépendance de l’action syndicat et d’œuvrer pour le véritable travail syndical qui sert l’organisation et profite à ses adhérents, ajoutant que ces principes devraient être le seule critère  pour l'élection de tous les dirigeants syndicaux aux niveaux national, régional et local.
 
Abordant la situation économique du gouvernorat, Mme Bouchamaoui a loué l'expérience de l'Ariana pour face au désordre engendré par l’économie parallèle soulignant que cette lutte devait se poursuivre et s’étendre à tout le pays en raison des grands dommages causés par le commerce parallèle et la contrebande à l'économie nationale.
 
Après la lecture et l’adoption des rapports moral et financier, le débat général a été ouvert: les interventions des congressistes se sont concentrées sur l'absence de zones industrielles dans un certain nombre de délégations de l'Ariana ce qui ne permet pas l’installation d’unités de transformation des produits agricoles de la région.
 
Les intervenants se sont plains également de la pression fiscale élevée imposée aux entreprises ainsi que des coûts des charges sociales. De nombreux congressistes ont également soulevé un certain nombre de préoccupations sectorielles intéressant les secteurs de transport, les centres de physiothérapie, l'enseignement privé, les jardins d'enfants, les assurances, les cafés et les salons de coiffure.

Mme Ouided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA, a présidé les travaux du congrès en présence de plusieurs membres du Bureau exécutif national, de membres de l’ARP, de représentants d'organisations de la société civile et de cadres de la direction centrale de l’UTICA.

Retour

0 Commentaire