Samedi 31 Mars 2018

Communiqué de l’UTICA suite à la grève des employés de la STAM au port de Rades

L’UTICA, dans un communiqué publié samedi , 31 mars 2018 a annoncé que le port de Radès est depuis deux jours complètement paralysé à cause de la grève des agents de manutention et de l’acconage de la STAM, perturbant ainsi le mouvement des échanges commerciaux et des importations et portant un grand préjudice aux activités de nombreuses entreprises liées par des contrats d'approvisionnement avec l'extérieur.

 
La raison de cette grève est la demande d'une augmentation des tarifs pour le chargement, le déchargement, la manutention et la garde des marchandises dans les ports commerciaux tunisiens afin que la société Tunisienne d’Acconage et de Manutention (STAM) puisse satisfaire les demandes d’augmentations salariales de ses agents.
 
Le communiqué affirme que l’UTICA, même si elle n’est pas concernés par la question des salaires des employés d'une entreprises publique ni par le contenu des négociations collectives avec cette société, refuse toute augmentation du coût de l'expédition et du transit des marchandises au port de Radès.
 
Le communiqué ajoute que ce port est devenu un obstacle à la fluidité des mouvements commerciaux et logistiques en raison de la faible rentabilité des opérations portuaires et de la durée de séjour des navires et des conteneurs, situation qui se traduit par un gaspillage d'argent public et de devises forte et impacte directement la compétitivité des entreprises tunisiennes.
 
Les entreprises, ajoute le communiqué, ont été les principales victimes de l'échec de la réforme du port de Radès et ont affronté de nombreux obstacles et supportent les coûts élevés de transit des marchandises et de l’impact des nouvelles redevances fiscales prévues par la loi de finances 2018 suite à la mise en place des scanners.
 
Aujourd’hui, toutes les entreprises exportatrices et importatrices, les agents de transit et les usagers du port de Rades refusent catégoriquement l’augmentation des tarifs de 20% alors que le rendement du port est très bas.
 
L’UTICA appelle le gouvernement à ne pas ratifier cette augmentation dans l’intérêt de l'économie nationale, pour préserver la pérennité des entreprises et  pour éviter la création d'un précédent qui est sans précédent.

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