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Jeudi 31 Janvier 2019

Rencontre débat pour comprendre l’écosystème startup et ses tendances

Rencontre débat pour comprendre l’écosystème startup et ses tendances

La chambre nationale des femmes chefs d’entreprises (CNFCE) relevant de l’UTICA a organisé, jeudi  31 janvier 2019, en coopération avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS), une rencontre-débat sur le thème : « Comprendre l’écosystème startup et ses tendances ».

 

Ouvrant les travaux de cette rencontre-débat, Mme. Leila Belkhiria Jabeur présidente de la Chambre nationale des femmes chef d’entreprise, a souligné que plus que la moitié (60%) des diplômés de l’enseignement supérieur en Tunisie sont des femmes et qu’elles représentent 40% des chômeurs diplômés du supérieur.

 

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Elle a jouté que les start-up pourraient offrir des opportunités énormes d’emplois aux jeunes femmes diplômées du supérieur qui disposent de compétence en innovation pouvant leur permettre de lancer leurs propres projets.

 

La présidente de la CNFCE a aussi annoncé que la chambre syndicale prépare une stratégie pour la promotion de l’entreprise gérée par les femmes et à haute valeur ajoutée. La Chambre Nationale des Femmes Chef d’Entreprise,  a ajouté Mme Belkhiria Jabeur, offre un accompagnement aux startups et une aide à l’accès au financement à travers ses divers partenaires.

 

Prenant ensuite le représentant résidant de KAS, M. Holger Dix a souligné de son côté,  l’importance du thème choisi pour cette rencontre avant de faire une présentation rapide de l’entreprenariat féminin en Allemagne ajoutant que son pays compte 550.000 startup dont un tiers appartiennent au secteur des IT.

 

De son coté, M. Habib Dabbabi, secrétaire d’Etat chargé des petites et moyennes entreprises a présenté la loi sur les start-up entrée en vigueur. Cette loi qui met en place un nouveau cadre juridique pour les startups est une composante de la stratégie nationale des start-up et vise à faire de la Tunisie, une destination privilégiée pour les investisseurs dans le domaine des  TIC a  ajouté M. Dabbabi.

 

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Il a par ailleurs souligné qu’environ 58% des start-up tunisiennes sont des unités exportatrices et 20% de leurs exportations sont destinées à l’Europe, 21% à l’Afrique, 7,5% au le Moyen-Orient et 5% pour l’Amérique du nord.  Il est aujourd’hui nécessaire que la Tunisie change son modèle de développement qui date des années 70 et la loi sur les startups s’intègre dans cette vision a  affirmé le secrétaire d’Etat.

 

Mme Boutheina Ben Yaghlane directrice générale de la caisse des dépôts et consignations (CDC) a souligné dans son intervention que la nouvelle loi sur les startups est révolutionnaire. Elle a ensuite présenté les missions de la CDC soulignant  que la caisse travaille pour la mise en place d’un cadre de financement pour les startups.

 

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