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Vendredi 19 Juillet 2019

Le numérique, un levier pour la compétitivité des entreprises

Le numérique, un levier pour la compétitivité des entreprises

La présidence de la république et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifiques, en collaboration avec le centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité de Genève (DCAF) ont  organisé vendredi 19 juillet 2019 un séminaire sur le thème: «transition numérique entre l’économique, le social et le sécuritaire: Apport de la Formation, la Recherche et l’Innovation».

 

Des responsables tunisiens de différents départements ministériels et des représentants de la diaspora scientifique tunisienne ont participé à cette manifestation dont la séance d’ouverture a été présidée par l’Amiral Kamel Akrout, Conseiller Principal à la Sécurité Nationale à la Présidence de la République, M. Slim Khalbous, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Hichem Elloumi, Vice-Président de l’UTICA et  M. Stephan Buchmayer, chef de Mission du bureau de la DCAF à Tunis.

 

A l’ouverture des travaux, l’Amiral Kamel Akrout, Conseiller Principal à la Sécurité Nationale à la Présidence de la République a affirmé qu’il est aujourd’hui important de veiller à l’élaboration d’une stratégie nationale relative à la transition numérique et en particulier à la cyber-sécurité qui est une question de souveraineté nationale. Il a souligné l’importance du partenariat public-privé d’autant que le numérique impacte la compétitivité de l’économie et des entreprises. Le numérique comme levier de développement doit être appréhendé dans le cadre d’un partenariat aussi bien entre le public et le privé que d’un partenariat public-public avec pour objectif de réduire le gap numérique à travers la mise en œuvre d’une stratégie nationale.

 

Lui succédant, M. Slim Khalbous, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a affirmé que les besoins des entreprises en digital sont énormes ajoutant que cette transition numérique nécessite des compétences et une stratégie nationale à élaborer et à mettre en œuvre. Elle nécessite également la mobilisation de compétences de haut niveau qui doivent être fournies par les universités. Il a ajouté que l’enseignement supérieur et la recherche scientifique doivent être restructurées pour répondre aux besoins nouveaux des entreprises car le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique doit être considéré comme un ministère de développement économique.

 

Dans son intervention, M. Hichem Elloumi a souligné que tous les acteurs économiques, sociaux, scientifiques, politiques et autres experts de tous domaines s’accordent à souligner l'importance décisive aujourd’hui de l’économie digitale pour la croissance économique d’un pays, voire la survie d’une économie. Les concepts nouveaux apparus au cours de cette transition ne véhiculent pas uniquement des technologies mais sont en fait des modèles, des moyens et outils transversaux qui bouleversent totalement notre vie courante, nos pratiques, nos métiers, nos entreprises, nos institutions, notre futur.

 

Sous l’effet de ces innovations numériques, l’industrie, l’économie, l’enseignement, la formation professionnelle et la société sont en métamorphose continue et l’enjeu est devenu la nécessaire interaction, la synergie indispensable entre la R&D et la production industrielle, entre l’université et l’entreprise a ajouté M. Elloumi. Elle impacte potentiellement tous les pans de l’activité économique et concerne toutes les fonctions et processus des entreprises et se traduit par l’apparition de nouveaux métiers et de nouvelles compétences nécessaires à cette nouvelle économie du savoir.

 Cette transition numérique doit se traduire pour l’entreprise par l’émergence de nouveaux modèles économiques et organisationnels, la mise sur le marché de nouveaux produits et services, de nouveaux modes de management grâce à l’innovation et la RD qui  doit toucher aussi bien le produit, le service que les processus de l’entreprises. Cette transition numérique doit être un vecteur de promotion de la compétitivité de l’entreprise tunisienne et de son insertion dans son environnement économique naturel comprenant aussi bien les pays du Maghreb que les pays des deux rives nord et sud de la méditerranée.

 

M. Elloumi a également mis l’accent sur l’importance de la protection des données personnelles et celles des entreprises et de leurs systèmes industriels et des lignes de fabrication contre les menaces de cyber sécurité qui augmentent de façon spectaculaire.

 

Face à ces bouleversements, a ajouté M. Elloumi, la Tunisie doit accélérer la mise en place d’une stratégie digitale qui couvre aussi bien les in

stitutions publiques que privées car le numérique peut ainsi constituer un levier économique extraordinaire pour la Tunisie pour les années à venir.

 

De son côté. M. Stephan Buchmayer, chef de Mission du bureau de la DCAF a mis l’accent sur l’importance du volet sécuritaire dans toute stratégie numérique nationale sans oublier les composantes formation, recherche développement.

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