Mardi 17 Decembre 2019

Le Président de l’UTICA participe à Sidi Bouzid à la célébration de l'anniversaire du 17 décembre

M. Samir Majoul, président de l’UTICA a participé, le mardi  17 décembre 2019 à Sidi Bouzid, à plusieurs activités organisées dans le cadre de la célébration du neuvième anniversaire de la révolution.
 
Le président de l’UTICA, accompagné de M. Hassine Maaoui, président du Conseil des présidents des unions régionales, a entamé sa visite au siège de l'Union régionale de l'industrie, du commerce et l'artisanat de Sidi Bouzid ou il a été accueilli par M. Tahar Tlili, président de l'union régionale et par les membres du bureau exécutif régional.

 

M. Majoul et la délégation qui l'accompagnait ont ensuite visité le salon de l’artisanat organisé à cette occasion. Ils ont ensuite participé à une partie du rassemblement général organisé par l'UGTT sous la présidence de son secrétaire général, M. Noureddine Taboubi.
 
Le président de l'UTICA a ensuite visité le terrain sur lequel sera construit le siège de l'Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat de Sidi Bouzid.

 

Dans le cadre de cette visite à Sidi Bouzid, M. Samir Majoul, a également participé au colloque organisée par « l'Association du 17 décembre » auquel ont participé  de nombreuses organisations et personnalités nationales et étrangères. A cette occasion l’association du 17 décembre a rendu hommage au président de l'UTICA ainsi qu’à quelques représentants d'organisations nationales et de personnalités tunisiennes et étrangères.

 

 
Dans l'après-midi, M. Samir Majoul a présidé la réunion du bureau exécutif régional, consacrée à l’examen de la situation économique, sociale et du développement à Sidi Bouzid et à l'identification des obstacles les plus importants entravant le développement dans la région et des moyens de les surmonter.
 
Par ailleurs, lors de sa participation au colloque organisé par « l’association du 17 décembre » le président de l’UTICA avait prononcé un discours dans lequel il a exprimé sa fierté d'être dans la ville de Sidi Bouzid, berceau de la révolution tunisienne, qui a donné ses meilleurs jeunes comme martyrs de la liberté et de la dignité. Il a également exprimé à nouveau sa sincère sympathie à leurs familles, et souhaité aux blessés santé et bien-être.

 

 

 

M. Samir Majoul a ajouté que « l'Association du 17 décembre » était parmi les organisations les plus importantes de notre pays qui s’était intéressé à l'expérience du quartet parrain du Dialogue national, soulignant la nécessité constante d'identifier toutes les dimensions de cette expérience unique qui représente une exception tunisienne parce qu'elle avait misé sur le dialogue, le consensus, les valeurs de tolérance et de modération, et a épargné à notre pays des glissements dangereux.

 

Le président de l’UTICA a affirmé que la révolution tunisienne qui est partie de Sidi Bouzid a appelé à la liberté, la dignité et l'emploi. Malheureusement, après neuf ans, peu de progrès ont été réalisés sur le plan économique et notre pays est toujours confronté à des difficultés majeures affectant le niveau de vie des tunisiens et leur réalité quotidienne. Cela est principalement dû au manque d'intérêt pour l'économie et le développement, ce qui a conduit notre pays à ne pas atteindre ces dernières années des taux de croissance qui lui permettent de créer les nouvelles opportunités d'emploi nécessaires.

 

M. Samir Majoul a souligné que le gouvernorat de Sidi Bouzid possède des capacités importantes dans les domaines agricole et industriel mais qui ne sont toujours pas pleinement exploitées, soulignant que des investissements ciblés feront de Sidi Bouzid un pôle de développement important, et un modèle dans le domaine de la construction de systèmes agricoles et alimentaires intégrés.Il a ajouté que ce qui est nécessaire aujourd'hui c’est d’offrir des conditions propices à l'investissement par le biais de sa libéralisation et de ne pas le soumettre  à un impôt excessif en particulier dans les régions de l’intérieur.

 

M. Samir Majoul a conclu en affirmant que la meilleure façon de consolider l'expérience démocratique tunisienne émergente est de parvenir à l'immunité économique en répondant aux aspirations des tunisiens à une vie décente, et en éliminant les disparités régionales en consacrant le slogan de la discrimination positive en faveur de l'intérieur. Il a indiqué que la réalisation de ces objectifs requiert de la diligence, du travail, de la persévérance et plus de considération pour la valeur du travail et pour l'initiative privée.