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Lundi 09 Novembre 2020

INS : Quel impact socio-économique du COVID-19 sur les ménages tunisiens ?

INS : Quel impact socio-économique du COVID-19 sur les ménages tunisiens ?

L’Institut National de la Statistique, en collaboration avec la Banque Mondiale,a lancé une enquête téléphonique auprès d’un panel de 1339 ménages pour étudier et suivre l’impact du COVID-19 sur le quotidien des tunisiens. 

 

La note aborde l’évolution du comportement quotidien du tunisien au cours de la première vague et de la deuxième,son impact économique.

 

La note souligne que pour le marché du travail, seules 5% des personnes interrogées et qui travaillaient avant le confinement n’avaient toujours pas repris d’activité début octobre. 

 

La grande majorité de ceux ayant repris le travail ont gardé le même employeur (90%) et ont perçu l’intégralité de leur salaire (85%), le rythme d’activité en termes d’heures travaillées ayant repris une cadence normale pour 85% d’entre eux. 

 

Du côté des unités de production familiales, celles-ci ont continué à accuser une baisse de revenus par rapport à l’année dernière pour 27% d’entre elles (taux stable depuis fin juin), principalement en raison du manque de clientèle. La moitié de ces unités éprouvent également des difficultés à honorer leurs engagements envers leurs employés et fournisseurs.

 

Globalement, ajoute la note de l’INS, la situation financière des ménages semble s’être stabilisée depuis la sortie du confinement, avec toutefois 44% d’entre eux déclarant, début octobre, que leurs finances se sont détériorées par rapport à avant la crise (taux stable par rapport à début juin). 

 

Les indicateurs de solvabilité se sont même relativement améliorés. Ainsi, la proportion de ceux se déclarant capables de mobiliser en urgence une somme d’au moins 200 dinars pour couvrir une dépense nécessaire et imprévue est passée de 55% début juin à 62% début octobre. 

 

Sans surprise, les ménages les plus pauvres éprouvent cependant plus de difficultés que les ménages aisés, avec 62% de ceux se situant au premier quintile déclarant ne pas pouvoir honorer tout ou une partie de leurs dépenses contraintes (contre 32% pour le dernier quintile).

 

Cette incapacité de paiement se manifeste surtout pour le règlement des factures (85%) mais également en ce qui concerne les frais de santé (33%) ou de scolarité (34%).

 

 (Lire la note complète ICI)

 

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