choisir une langue

Suivez-nous
sur les pages suivantes:

Accueil / Actualités

Actualités

0 Commentaire

Mercredi 06 Avril 2016

Projet de décret réglementaire au gouvernement puis à l’ARP ensuite au Ministère de l’Environnement, pour «interdire la fabrication, l’importation et la distribution des sacs en plastique non biodégradables.

Projet de décret réglementaire au gouvernement puis à l’ARP ensuite au Ministère de l’Environnement, pour «interdire la fabrication, l’importation et la distribution des sacs en plastique non biodégradables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chambre syndicale des Fabricants Transformateurs de Plastiques relevant de la Fédération Nationale de la Chimie « UTICA » a exprimé, ses vifs regrets et son mécontentement, pour la décision du ministère de l’environnement concernant le projet de décret réglementaire pour «interdire la fabrication, l’importation et la distribution des sacs en plastique non biodégradables », qu’elle va causer la fermeture de plusieurs unités de plastique, accroître le nombre des chômeurs et détériorer davantage les conditions sociales.

L’industrie du plastique en Tunisie, contribue à 3% du PIB. Elle compte plus de 300 entreprises employant environ 30 000 personnes en Tunisie, dont la moitié sont des emplois directs. Elle ne peut pas être, du jour au lendemain rayée du tissu industriel».

Où est le budget destiné à la collecte des sacs en plastique?

La chambre syndicale des Fabricants Transformateurs de Plastiques, estime que le ministère de l’Environnement n’a pas respecté la convention signée en 1996, dans le cadre du programme ECOLEF (géré par l’ANGED), qui stipule une cotisation environnement de 5% à l’importation des matières premières pour l’industrie du plastique. Cette déduction directe génère  des recettes d’environ 23 milliards de millimes par an, au profit du ministère de l’Environnement. 

«Un budget destiné, comme convenu à cette époque, à la collecte, la gestion et la valorisation des plastiques». La convention, prévoyait la création d’emplois décents pour la collecte des sacs en plastique.

80% de ces sacs sont importés

Quel impact aura la décision d’interdire la fabrication et la distribution des sacs en plastique en Tunisie, alors que 80% de ces sacs sont importés (via marché parallèle et normal)?

C’est par cette question que la Chambre Syndicale Nationale des Fabricants Transformateurs de Plastiques à l’UTICA, réagit à la décision du ministère de l’Environnement et du Développement Durable de soumettre, dans une année, un projet de décret réglementaire au gouvernement puis à l’ARP, pour «interdire l’importation, la fabrication et la distribution des sacs en plastique non biodégradables.

Nous sommes prêts à produire de l’oxo-dégradable

«Il faut avant tout s’attaquer à la contrebande et au commerce informel, et puis exiger la conformité à la norme tunisienne qui insiste sur l’affichage sur les sacs, du nom du fabricant et de la mention ECOLEF».

Par ailleurs, les industriels sont prêts, à produire de l’oxo-dégradable. Les plastiques dits oxo-dégradables sont fabriqués en ajoutant aux polymères des additifs oxydants favorisant leur dégradation. Au lieu de se dégrader en 100 ans, les produits oxo-dégradables se dégradent en 6 mois ou en une année.

Commentaires générales :

 

  • Pourquoi les entreprises et leur chambre syndicale n’ont pas été ni consultées avant cette décision ni informées de cette décision ?

 

  • Pourquoi cette décision a été prise subitement et sans un planning préalable et une étude sérieuse?

 

  • Que feront les entreprises dont leur activité principale est la fourniture des sacs en plastiques aux grandes surfaces ?

 

  • Que feront ceux qui ont choisies d’approfondir leurs investissements dans ce secteur et qui ont déjà commandé des nouvelles machines ?

 

  • Qui va prendre en charge les crédits encours de ces entreprises et qui va récupérer leurs machines qui peuvent produire que ces types de sac en plastique ?

 

  • Que sera le sort des milliers de postes de travails qui seront perdus et qui va les prendre en charge ?

 

  • En conséquence, que fera le gouvernement pour couvrir le manque à gagner qui résultera des diminutions importantes au niveau de sa recette (taxe de la protection de l’environnement TPE que ces entreprises sont en train de payer, sans compter CNSS, et les autres impôts). 

 

 

Intervention de Mr Nourdinne TURKI 

 



Intervetion de Mr Faycel ELBRADI


 

 

 

Intervention de Mr Anis GARBI


 

0 Commentaire

Ajouter un commentaire