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Lundi 14 Novembre 2016

Réunion tripartite pour l'adoption d’un plan pour mettre en œuvre le contrat social

Réunion tripartite pour l'adoption d’un plan pour mettre en œuvre le contrat social

Mme Wided Bouchamaoui, Présidente de l’UTICA a participé à une conférence tripartite sur la mise en place du plan d’action visant à mettre en œuvre le contrat social tenue, vendredi 11novembre 2016, sous la présidence du chef du gouvernement M.Youssef Chahed en coopération avec l’organisation internationale du Travail (OIT).

Dans son allocution d’ouverture, Mme Bouchamaoui a salué l’initiative prise par le gouvernement de faire participer dans ce dialogue social les ministres concernés par les différents axes du contrat social, initiative qui vient confirmer l’importance qu’accorde le gouvernement pour rattraper le retard enregistré dans la mise en œuvre de ce contrat.

 

Cette réunion se tient aujourd'hui dans un contexte économique et social très délicat comme le  reflètent de nombreux indicateurs, tant au niveau des finances publiques ou du déséquilibre des caisses sociales, qu’au niveau du secteur privé confronté à de nombreux défis a déclaré Mme Bouchamaoui dans son allocution. A cela s’ajoute le taux toujours élevé du chômage et l'incapacité à trouver des solutions efficaces aux demandeurs d'emploi, ainsi que l'apparition de points de vue divergents à propos du projet de loi de finances pour l'année 2017 et l'incapacité à ce jour à parvenir à un consensus à ce sujet qui prend en compte les intérêts des différentes parties.
Bien que nous évaluons ces difficultés, a ajouté la présidente de l’UTICA, nous sommes confiants que les possibilités de dépassement de ces difficultés et de sauvetage de l’économie existent toujours si nous nous en tenons au dialogue et à l'approche de réconciliation. La tenue de cette réunion, de ces discours sur le contrat social nous donnent une foi renouvelée dans la capacité du dialogue pour résoudre la crise, peu importe la difficulté rencontrée a-telle ajouté .
 
En effet, parler du contrat social c’est évoquer nécessairement les circonstances dans lesquelles nous avons formulé ce document et les objectifs qui nous ont motivés lors de la discussion et de la rédaction de ses clauses car nous voulions une autre forme de dialogue social à travers lequel nous regardons ensemble et dans la même direction pour un avenir meilleur pour notre pays ....

 

 

Par ce contrat social, a ajouté Mme Bouchamaoui, nous voulions donner une réponse aux slogans, aux revendications formulées  par les jeunes  lors de la révolution et en particulier par les jeunes chômeurs… nous avons voulu bâtir à travers ce contrat un nouveau model de croissance et de développement qui stimule les investissements et crée des emplois, qui consacre la justice entre toutes les parties de la société et contribue au développement des zones marginalisées.

 

A travers ce contrat, a déclaré Mme Bouchamaoui, nous avons voulu bâtir un modèle relations qui concilie les besoins de l'entreprise et la nécessité de protéger l'emploi dans un cadre du travail décent ... et faire de ce contrat un point de départ pour la création d'un socle de protection sociale pour tous grâce à un système équitable et complet qui ne laisse personne dans la marginalisation et l'exclusion .....

 

Ce qui nous est demandé aujourd'hui a affirmé la présidente de l’UTICA, c’est de commencer  immédiatement par élaborer un programme de travail conformément aux priorités et urgences nationales dont la plus urgente peut être est une stratégie nationale pour l’emploi et la reforme du système des retraites.

 

La mise en œuvre réussie du contrat social passe inévitablement par le respect de son esprit participatif par toutes les parties prenantes par le respect du caractère  tripartite sur lequel  il s’est construit. Ce contrat social stipule parmi ses recommandations la création d’une instance nationale pour le dialogue social, à l’instar des Conseils économiques et sociaux et institutions similaires dans la plupart des pays du monde.

 

Nous nous sommes fixé une année pour la mise en place de cette institution, mais les circonstances vécues par le pays n’ont pas permis de respecter ce délais, et nous pensons qu’il est important d’impliquer toutes la parties concernées dans l’élaboration des textes relatifs à cette institution, car nous croyons que le projet de loi en question doit être examiné avec plus de profondeur et qu’il faut élargir la consultation aux experts juridiques.

 

Mais cette question de constitution de cette institution ne doit pas être une entrave à la poursuite du dialogue ni un obstacle psychologique pour que le groupe de travail tripartite poursuive ses activités dans la mise en œuvre du Programme d'action.

 

En conclusion Mme Bouchamaoui a adressé ses remerciements au Bureau international du Travail pour son appui et son assistance technique dans l’élaboration et la finalisation de ce contrat social.

 

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