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Lundi 24 Decembre 2012

LES ACTIFS EXTRALEGAUX EN TUNISIE

524.000 entreprises sur un total de 616.000 sont extralégales (85%).

Les actifs de ces 524.000 entreprises extralégales équivalent à un montant de 22 milliards de $US (34 milliards de dinars tunisiens).

Les biens immobiliers extralégaux (logements, immeubles commerciaux) représentent une valeur de 93 milliards de $US (146 milliards de dinars tunisiens).

Le total des actifs commerciaux et immobiliers extralégaux atteint 115 milliards de $US (180 milliards de dinars tunisiens), ce qui équivaut à :

11 fois la valeur capitalisée des entreprises cotées à la Bourse de Tunis en 2010 (10,7 milliards de $US).

4 fois les investissements directs étrangers en Tunisie depuis 1976 (25,9 milliards de $US).

 

Notre expérience nous montre qu´une fois réexaminés, discutés et affinés dans le courant de l’année prochaine, ces chiffres seront susceptibles d´évoluer. Toujours selon notre expérience, les critiques ne manqueront pas de souligner que l’entreprenariat et les affaires ne sont pas tout dans la vie ; et d’autres statistiques émergeront mesurant et reflétant d’autres valeurs.
Toutefois, rien de tout cela ne pourrait faire oublier une réalité : un grand nombre de tunisiens – si ce n´est la majorité - se trouvent aujourd’hui en situation de désavantage économique, ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle.
La mauvaise nouvelle est que, en l’état actuel des choses, quel que soit le talent des entrepreneurs extralégaux tunisiens, ils ou elles ne seront pas en mesure de réaliser les combinaisons sophistiquées requises pour créer de l’emploi et apporter une valeur ajoutée à l’économie.
La très bonne nouvelle est que le nombre de tunisiens suffisamment intelligents, déterminés et inventifs pour travailler dans un environnement défavorable est considérable. La valeur potentielle de leurs actifs est telle que, si la possibilité de combiner leurs biens n´était pas bridée, s´ils étaient intégrés dans la sphère légale, cela permettrait à la Tunisie de se développer et de créer de l’emploi de façon considérable.
Cela peut sembler quelque peu audacieux d’attribuer un tel pouvoir à la légalité. C’est un peu comme si la loi avait un pouvoir magique. En réalité, c’est le cas : la loi a du pouvoir, mais il ne s’agit pas de magie (se référer à l’annexe).

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