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Lundi 12 Février 2018

Cuir et chaussures: Une journée d’étude sur la situation difficile du secteur

Cuir et chaussures:  Une journée d’étude sur la situation difficile du secteur
La Fédération Nationale du Cuir et de la Chaussure a organisé  lundi  12 février 2018 au siège l’UTICA, une journée d’études pour débattre de la situation du secteur afin de trouver des solutions efficaces pour surmonter sa crise face aux grandes difficultés qu’il traverse et qui s'aggravent de jour en jour.
 
La journée d’étude, à laquelle ont participé les présidents de chambres du secteur et de nombreux professionnels, a été présidée par M. Samir Majoul, président de l’UTICA en présence de M. Hichem Elloumi, membre du bureau exécutif, de Mr Naceur Jeljli membre du bureau exécutif et président du conseil des fédérations  et  de  M. Akram Belhaj président de la Fédération nationale du cuir et de la chaussure. 

 

Prenant la parole à la clôture des débats, M. Samir Majoul, président de l’UTICA a réaffirmé l’engagement de la centrale patronale à défendre les intérêts du secteur soulignant que les revendications des professionnels du secteur sont justes et doivent être prises en considération afin de permettre aux artisans du secteur de surmonter la crise qui a frappé de plein fouet leurs activités.

 

L’UTICA, a ajouté M. Majoul et le porte parole de l’entreprise tunisienne et son défenseur soulignant que tous les secteurs, et en particulier celui du cuir et de la chaussure, souffrent de l’importation anarchique, de l’économie parallèles et des surcharges fiscales imposées à l’entreprise.

 

Au cours de cette journée d’études les professionnels du cuir et des chaussures se sont penchés sur les difficultés que rencontre leur secteur et sur les perspectives d’avenir de cette industrie manufacturière.

 

Ils ont été tous unanimes, lors de leurs interventions, à affirmer que la conjoncture par laquelle passe le secteur est très difficile et de nombreuses entreprises sont menacées de disparition. Cette conjoncture qui menace la pérennité d’un grand nombre d’entreprises menacées de fermeture laisse entrevoir des perspectives sombres pour la profession.

 

Ils ont notamment affirmé qu’à l’origine de cette grave situation figurent l’importation anarchique et notamment l’ouverture du marché intérieur aux chaussures importées sans contrôle sur la qualité des produits finis et des semi-finis importés, la fiscalité, le commerce parallèle et la concurrence illégale faite aux produits du secteur par l’importation de chaussures et de produits en cuir par le secteur de la friperie. Ils ont revendiqué que l’Etat applique la loi relative à l’interdiction de la vente de chaussure de la friperie.

 

Revenant sur les 23 mesures annoncées par le gouvernement au mois de juin 2017 pour la promotion du secteur, plusieurs participants ont souligné que ces mesures n’ont pas encore été appliquées à l’exception de deux mesures relatives à l’exonération des cotisations de la CNSS et au rééchelonnement de l’impôt mais qui posent encore des problèmes de mise en œuvre.

 

Les prix excessif des matières premières à cause de la dévaluation du dinar, les importations et les franchises, se sont accaparés la part du lion du marché entrainant un affaiblissement continu des artisans du secteur ont affirmé plusieurs intervenants.

 

Concernant le volet financier, les professionnels du secteur ont demandé à être traité comme les professionnels de l’artisanat et à bénéficier de l’octroi des micro-crédits en tant qu’artisans.

 

Pour rappel, le secteur compte actuellement 251 entreprises (450 avant la révolution) dont 184 totalement exportatrices. En 2017, le secteur a exporté pour 1222 MDT dont 660 MDT de chaussures.

 

 

Cuir  Chaussures  (1).jpg

 

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