Dimanche 23 Juin 2019

Ouided Bouchamaoui au Sommet des deux rives: "Notre rôle est d'être le catalyseur des projets de la société civile méditerranéenne"

Annoncé à Tunis en début d’année par le président français Emmanuel Macron, le sommet des deux rives de la Méditerranée  a été ouvert  le 23  juin à Marseille  par Mme Ouided  Bouchamaoui présidente du comité de pilotage du Sommet et ancienne présidente de l’UTICA et par M. Jean-Yves Le Drian ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères.

 

Le Sommet a réuni des représentants de la société civile des dix pays du pourtour méditerranéen, à savoir les cinq Etats de la rive nord (Italie, Malte, France, Espagne et Portugal) et les cinq Etats de la rive sud (Tunisie, Algérie, Maroc, Libye et Mauritanie), dans le cadre du dialogue 5+5 qui vise à apporter des réponses aux défis auxquels la région de la méditerranée fait face et à créer une nouvelle dynamique d’échange et d’inclusion entre le Nord et le Sud.

 

 

Dans son allocution d’ouverture, Mme Ouided Bouchamaoui, ancienne présidente de l’UTICA et prix Nobel de la Paix 2015, a affirmé que le rôle des pays 5+5 méditerranéens est d’être les catalyseurs des projets de la société civile méditerranéenne. Ce sommet des deux rives son approche novatrice, a soutenu une consultation inédite et concluante de la société civile méditerranéenne” a ajouté Mme Bouchamaoui.

 

“Ce dialogue encourage la jeunesse à se rapprocher dans une synergie et à créer un maillage plus fort entre les deux rives” explique-t-elle rappelant que plus de 200 projets ont été présentés.

 

Revenant sur les outputs des forums thématiques tenus entre les mois d’avril et mai 2019 et de la synthèse effectuée à Tunis en juin, Mme Bouchamaoui a souligné l’engagement trouvé auprès de l’ensemble des acteurs du projet: “Cet élan a pris des formes très diverses avec la mise en place d’actions collectives à dimension économique, des suggestions de politiques publiques communes, des concepts communs, ou encore des institutions à créer”.

 

L’ancienne présidente de l’UTICA a conclu en affirmant que “la réduction du gap économique entre les deux rives passe par la constitution d’une identité méditerranéenne commune, et elle ne peut être bâtie sans l’écoute des peuples. Nous voulons transformer cette mer intérieure en espace de vie, de sagesse, d’économie innovante” a-t-elle conclu.

 

 

Le sommet s’est achevé par l’adoption de la déclaration de Marseille des ministres des Affaires étrangères  des dix États du dialogue 5+5  en Méditerranée occidentale inspirée essentiellement des contributions des représentants de la société civile.