choisir une langue

Suivez-nous
sur les pages suivantes:

Accueil / Actualités

Actualités

0 Commentaire

Dimanche 03 Novembre 2019

Réunion à Bizerte du conseil des présidents des unions régionales

Réunion à Bizerte du conseil des présidents des unions régionales

M. Samir Majoul, président de l’Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat a présidé, le dimanche  03 novembre 2019 à Bizerte, la réunion du conseil des présidents des unions régionales en présence en présence de MM. Hammadi Kooli et Hichem Elloumi, vice-présidents de l’UTICA, M. Houcine Maouia, président du conseil des présidents des unions régionales, des présidents des unions régionales et de plusieurs membres du Bureau exécutif national et des cadres de l’UTICA.
 
A l'ouverture des travaux du Conseil, M. Houcine Maouia, président du Conseil des présidents des unions régionales, a rendu hommage aux efforts déployés par tous les présidents des unions régionales, chacun de son côté, pour contribuer à la promotion du développement et de l'investissement dans leur région.Il a appelé à une bonne exploitation des marchés internes et extérieurs et des talents tunisiens, en particulier des plus jeunes, capables d’apporter de réels changements soulignant qu'il est toujours nécessaire de créer un environnement de travail approprié.
 
Il a également souligné que la situation économique difficile dans le pays et le paysage politique actuel posent des défis à tous les adhérents de l’UTICA qui œuvrent pour attirer davantage d’investissements et pour proposer des solutions aux projets de développement bloqués.
 
Les interventions des présidents des unions régionales ont porté sur plusieurs points tels que la situation des zones industrielles dont certaines nécessitent un entretien et un réaménagement afin de ne pas entraver le processus de développement en général et les activités des entreprises économiques en particulier.

Presidents UR 1.jpg

Ils ont également souligné l'importance de mettre en place les comités régionaux de conciliation dans toutes régions, ce qui aura un impact positif sur le climat social dans les entreprises économiques d’autant que ces comités ont prouvé leur efficacité pour résoudre les conflits entre les partenaires sociaux.
 
Les intervenants ont également mis l’accent sur l'importance de la communication avec les différentes autorités régionales, tout en dénonçant la lenteur des procédures relatives aux dossiers d'indemnisation des entreprises pour les dégâts causés par les inondations survenues en septembre 2018.Les intervenants ont aussi présenté leur stratégie à court et moyen terme et les obstacles les plus importants qui les empêchent de les atteindre de manière optimale
 
Ils ont donné un aperçu de la mauvaise situation du secteur des transports dans les régions, soulignant la nécessité de lutter contre la contrebande, le commerce parallèle et le contrôle des frontières du pays. Plusieurs présidents des unions régionales ont également évoqué la situation immobilière des sièges de certaines unions régionales.

 

Presidents UR2.jpg

 
Répondant aux interventions des présidents des unions régionales, M. Samir Majoul a salué le rôle des unions régionales dans la promotion du développement et de l'investissement dans les régions de l'intérieur, en fonction de la spécificité de chaque région.
 
Il a souligné l'importance de la coopération de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat et de toutes ses structures avec toutes les autorités régionales et centrales pour le bien de l'économie nationale, soulignant l'importance de lutter contre la contrebande et de réduire ce phénomène endémique dans toutes les régions.
 
M. Majoul a souligné que l'engagement de l'UTICA dans la vie politique ne pouvait se faire que par la force de ses propositions. Il a également appelé à la nécessité de trouver des solutions pour améliorer les conditions de transport des ouvrières agricoles afin de répondre aux règles de sécurité et de sûreté dans les plus brefs délais.
 
Au cours de cette réunion trois présentations ont été faites. Elles portent sur le projet de loi de finances pour 2020, le climat social ainsi que sur le registre national des entreprises.
 
Discussion du projet de loi de finances
 
La première présentation faite par M. Hichem Elloumi a porté sur le projet de loi de finances pour 2020. M. Elloumi a souligné l'absence d’encouragements de l’investissement dans ce projet de loi de finance. Il a affirmé que certains articles du projet de loi sont difficiles à appliquer ajoutant que l’UTICA prépare actuellement plusieurs propositions visant à renforcer l'activité des entreprises du secteur privé qui participe à hauteur de 90% dans les  exportations totales, contribue aux deux tiers du PIB, et réalise 65% des investissements et de  la création d’emplois dans le pays.
 
M. Elloumi a affirmé que le secteur privé pourrait doubler ces indicateurs si plusieurs conditions étaient remplies tels que l’identification des domaines d’intervention de l’État et des domaines d’intervention du secteur privé, la révision de la loi sur le change, l’amélioration de la logistique pour encourager les investisseurs à s’installer dans tous les gouvernorats sur la base d'une discrimination positive.
 
Le climat social et son impact sur la situation économique
 
Auparavant, M. Sami Silini, Directeur central des affaires sociales de l’UTICA, était intervenu sur le thème : "le climat social et son impact sur la situation économique" .Il a souligné que la diminution du nombre de grèves au cours des quatre derniers mois s'est accompagnée d'une augmentation du nombre de travailleurs licenciés pour des raisons économiques. L'un des plus grands problèmes rencontrés par les entreprises privées est le non-paiement de leurs dus par l'État soulignant le caractère illégal des grèves contre les décisions disciplinaires. Il a annoncé que les négociations sociales reprendraient en mars 2020.
 
Loi sur le registre national des entreprises
 
De son côté, l'avocat Abdelhamid Ben Mosbah a présenté une lecture de la loi sur le registre national des entreprises soulignant les apports de la nouvelle loi tel que la mise en réseau des données entre tous les intervenants et l’adoption de moyens électroniques lors de l’enregistrement, la réduction des délais, que ce soit lors de la constitution de l’entreprise ou de la publication, en plus de l'élargissement de la base d'enregistrement en l’étendant aux professions libérales et aux associations. Il a également souligné les difficultés potentielles susceptibles d'empêcher l'application de la loi actuelle en raison du manque de moyens humain et matériels, ce qui fait que la mise à jour ne couvre environ que 20% des entreprises.

 
0 Commentaire

Ajouter un commentaire